La République islamique va devoir présenter un possible remplaçant à Raïssi lors du scrutin prévu le 28 juin et envisager la succession du Guide suprême, Ali Khamenei, 85 ans, alors que le président défunt était pressenti.

Le premier vice-président iranien, Mohammad Mokhber (à droite), derrière un portrait du président Ebrahim Raïssi (portrait), à Téhéran, le 20 mai 2024. PRÉSIDENCE IRANIENNE

La mort à 63 ans du président iranien Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère, le 19 mai, ouvre une période d’incertitude politique en Iran, au moment où le Moyen-Orient est secoué par la guerre à Gaza et alors que se profile la succession du Guide suprême de la République islamique, Ali Khamenei, âgé de 85 ans.

Ebrahim Raïssi est mort après avoir rencontré, dimanche matin, son homologue azéri, Ilham Aliev, à l’occasion de l’inauguration d’un barrage sur la rivière Araxe, le long de la frontière avec l’Azerbaïdjan. Son hélicoptère s’est écrasé dans un épais brouillard, alors qu’il se dirigeait vers la ville de Tabriz, où il devait visiter une raffinerie de pétrole.

La cérémonie funéraire en hommage au président iranien et aux personnes qui l’accompagnaient, dont l’influent ministre des affaires étrangères, Hossein Amir Abdollahian, a commencé mardi matin à Tabriz. Les corps seront ensuite transférés à Téhéran et dans la ville religieuse de Qom pour une procession funèbre. La dépouille mortelle du président sera inhumée dans sa ville natale, Machhad, dans l’est du pays.

(source le monde)

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