Le ministre du Travail de l’Emploi et des Relations avec les institutions, Yankhoba Diémé, en tournée à Thiès, a donné des assurances quant à la tenue, “dans les semaines à venir”, d’élections de délégués du personnel aux Ciments du Sahel, principal point d’achoppement dans le malentendu opposant la direction de l’entreprise aux travailleurs.

“Nous avons estimé qu’il faut aller à l’élection des délégués de personnel”, afin que les blocages soient levés, a dit Yankoba Diémé à propos du principal facteur de blocage dans les discussions entre les deux parties.

“Dans les semaines à venir, je voudrais donner l’assurance que l’élection des délégués du personnel sera tenue”, a-t-il dit, au terme de sa visite aux Ciments du Sahel. Des instructions ont été données et l’inspecteur du travail de Thiès “y travaille”, selon le ministre.

“La direction a affiché une volonté manifeste d’aller à ces élections”, a-t-il dit, en saluant la reprise du dialogue aux Ciments du Sahel.

Le ministère du Travail s’est engagé, après les élections, à accompagner le processus par une formation sur le dialogue social et les techniques de négociation, afin que les deux parties – délégués et direction – soient sur la même longueur d’ondes.

“La bonne nouvelle est que nous avons trouvé un début de mise en œuvre de beaucoup de changements”, s’est réjoui Yankhoba Diémé. Il a dit avoir trouvé, aux Ciments du Sahel, des vestiaires flambant neufs, et les anciens en cours de réhabilitation.

Il a dit avoir été interpellé par les travailleurs de cette cimenterie, “l’une des premières entreprises en termes d’investissements dans le secteur du ciment au Sénégal”. Ce qui a certainement a été déterminant dans le choix de Thiès pour la reprise de sa tournée nationale entamée le mois dernier.

“Au bout du compte, il y a possibilité d’avoir dans cette entreprise, un pacte de stabilité sociale qui permette de travailler sereinement et d’éviter des grèves répétitives comme dans d’autres secteurs”, a dit M. Diémé.

Pour Yankhoba Diémé, les Ciments du Sahel sont une “entreprise systémique dans l’exploitation de carrières et la fabrique de ciment, un champion que l’État a l’obligation d’encadrer pour qu’aucune perte ne vienne de l’insatisfaction des travailleurs”.

La sécurité et la santé au travail, le paiement des heures supplémentaires qui sont encadrés par la loi, doivent faire l’objet d’une “observation scrupuleuse”, a toutefois rappelé Yankoba Diémé.

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